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  • Photo du rédacteurJulie Boisseau

Osez vous débarrasser de votre petit caillou


C’est l’histoire d’une femme. Une femme qui a toujours fait ce qu’on attendait d’elle et qui a eu un joli parcours. Un modèle de réussite auraient pu penser certains. Un parcours scolaire sans embûche, des diplômes obtenus sans trop forcer, le job et les évolutions qu’elle souhaitait, une vie personnelle heureuse, un besoin d’utilité nourri par ses activités professionnelles et extra-professionnelles. A priori, pas d’ombre au tableau et un avenir qui semblait tout tracé.

Oui mais… il y avait un truc qui ne collait pas, qui ne collait plus. Un petit caillou dans la chaussure. Vous savez, celui qui au départ gratouille un peu, celui dont on se dit que ça va aller, on va le supporter et qui finit par faire tellement mal que vous êtes obligé de vous arrêter pour le retirer.

Et bien ce petit caillou a fini par trouer la semelle de ses jolis escarpins !

Comment continuer à avancer les pieds nus ?

L’avantage quand vous avez les pieds nus, c’est que vous ressentez toutes les aspérités du sol. Vous êtes en contact direct avec la terre. Vous expérimentez l’ESSENTIEL.

Et c’est cet essentiel qui vous permet de repartir, de marcher à nouveau, voir même de vous mettre à courir. Vous êtes pieds nus mais peu importe, vous ressentez pleinement les choses, vous tâtonnez, vous hésitez (aïe, ça risque de faire mal) mais vous finissez par savoir où poser vos pieds.

Cette femme c’est moi. Moi, la fan inconditionnelle de mode dont les placards sont remplis de chaussures ! Eh bien, à ne pas vouloir retirer mon petit caillou, par peur d’avoir froid aux pieds (sans doute), par obstination (sûrement) j’ai fini par trouer mes semelles et me retrouver pieds nus à devoir explorer une nouvelle réalité. Alors au tout début, j’ai eu mal mais très vite, sur ce nouveau chemin un peu cabossé, j’ai rencontré une petite fée qui m’a aidée à réparer ma semelle et à, de nouveau, avancer.

J’ai quitté un job confortable pour un me lancer dans l’inconnu… l’entreprenariat. Après quelques mois de réflexions, d’hésitations, de faire et défaire, j’avais trouvé mon créneau. Mon offre était prête, je commençais à rencontrer des prospects.

Et puis le Covid 19 est arrivé !

Nouveau caillou dans ma chaussure… j’ai passé les 15 premiers jours du confinement sidérée, découragée. Comment allais-je bien pouvoir démarrer une activité dans un tel contexte ? Impossible. Les entreprises ne voudraient jamais avoir recours à mes services… Les dirigeants auraient bien d’autres soucis à régler avant de faire appel à une Coach/Consultante en organisation et accompagnement RH. Leurs priorités seraient surement ailleurs. Je n’arrivais pas à avancer. Je me disais que j’allais devoir revoir mon toute mon offre qui d’un coup ne semblait plus très pertinente à court terme, que j’allais devoir redémarrer de zéro et que le projet dans lequel je m’étais tant investie était d’un coup balayé. Je me demandais même s’il ne fallait pas s’assurer une sécurité et retrouver un poste salarié … bref, le marasme ambiant et les incertitudes me noyaient dans un flot de désillusions et de découragement.

Et puis, je me suis souvenue des renforcements de ma petite fée.

La 3ème semaine du confinement, j’ai rassemblé toute mon énergie. J’avais décidé de voir le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide. Mon changement d’attitude, mon envie de voir dans cette épreuve du positif (selon moi, rien n’arrive jamais par hasard) et une source d’opportunités ont véritablement créé une modification chimique dans mon cerveau qui m’a fait me mettre en action.

J’ai appelé ma petite fée et à nouveau elle m’a aidé à trouver les clés. J’étais décidée à aller de l’avant mais j’avais tout de même besoin d’un peu d’aide. J’ai repensé toute mon offre, je me suis à nouveau autorisée à me projeter, je me suis lancée dans l’écriture et je prends plaisir à partager mes articles… bref, je suis passée à l’action et ça m’a fait du bien. J’ai commencé à semer des petites graines qui feront, j’en suis sûre, de belles fleurs.

Pourquoi je vous raconte toute cette histoire ?

A priori, la vie d’une entrepreneuse en devenir n’intéresse pas grand monde. Et pourtant, à mon modeste niveau, mon histoire est assez révélatrice des changements qui vont bousculer les dirigeants dans très très peu de temps.

Nous terminons la première semaine de déconfinement. Certaines entreprises ont vu leurs collaborateurs revenir dans leurs locaux, d’autres sont encore en télétravail. Beaucoup d’incertitudes pèsent encore et nul ne sait vraiment vers quoi nous allons.

Comme moi, vous avez sans doute traversé plusieurs phases. On pourrait les assimiler à la courbe du deuil qui a été modélisée par Elisabeth Kübler Ross.





D’abord une phase de sidération et de déni puis la colère et le découragement voire la dépression. Mais une fois cette phase passée, l’être humain finit par accepter, à remonter la pente et se mettre en action. C’est exactement ce qui m’est arrivé. Et c’est sûrement ce que vous vivez aussi. Vous avez eu peur. Peur d’être malade en premier lieu, peur de mourir peut-être, peur de ne pas pouvoir sauver votre entreprise. Vous vous posez sans doute des questions existentielles : quel sens donner à cette épreuve ? Quel sens donner à ma vie ? Quel sens donner à mon travail ? Ce que je fais est-il utile ?

Toutes ces questions sont légitimes. Je dirais même qu’elles sont saines. Elles prouvent que vous êtes sur la bonne voie.

Mais les réponses ne seront pas forcément évidentes à trouver. L’être humain se construit grâce à des croyances. Chacun a sa propre représentation du monde. Or, aujourd’hui beaucoup de croyances collectives ont volé en éclat laissant place à l’incertitude. L’être humain n’aime pas l’incertitude, le dirigeant encore moins. Et pour autant, nous allons devoir apprendre à vivre avec, à faire avec, à avancer dans ce monde désormais incertain. C’est une nouvelle croyance qui est en train de naître : notre monde est incertain. Il va falloir accepter de ne pas avoir des réponses à tout. Il va falloir accepter de faire et défaire en permanence pour s’adapter sans cesse à ce monde en perpétuelle évolution.

Ce n’est pas facile, je vous l’accorde. Nous ne sommes naturellement pas câblés pour ça. Le monde de l’entreprise n’a pas nécessairement atteint le stade de maturité suffisant pour résister. Et pour autant, nous n’avons pas le choix. L’entreprise, le monde du travail, chaque individu, la société toute entière doivent se réinventer.

Mais comment faire ?

· S’engager dans un processus de changement, à commencer par le dirigeant lui-même :

Les entreprises doivent révolutionner leur modèle. Le management traditionnel est désormais has been. Il y a urgence à opérer une véritable quête transformationnelle, seul levier pour se réinventer et exister dans ce nouveau monde.

La bonne nouvelle c’est qu’une conscience collective est née pendant la crise. Il y a maintenant une volonté collective des collaborateurs à contribuer au changement de société. Mais un changement ne se décrète pas. Il doit venir du plus profond de son âme, de ses tripes, de son cœur. Or, il est très difficile de faire changer une organisation. Elle obéit à des codes qui lui sont propres, des habitudes, une culture d’entreprise.

Alors, il appartient aujourd’hui encore au dirigeant d’initier ce changement. Pour changer le monde, pour changer son entreprise, le dirigeant doit commencer par se changer lui-même. Il est nécessaire qu’il opère un chemin intérieur, qu’il aille chercher au plus profond de lui-même son essentiel pour y trouver la force et l’audace d’opérer des changements significatifs. Cette quête de sens, cette volonté d’impacter le monde, de contribuer à monde qui nous inspire va peu à peu engendrer des attitudes, une posture, des ancrages qui vont permettre d’assumer et de diffuser le changement autour de soi.

Cette introspection régénératrice va permettre au dirigeant d’oser dépasser ses peurs et de prendre le risque du changement.

Cette introspection, cette recherche de sens ne peuvent toutefois s’opérer seul face à soi-même. Le dirigeant aura besoin d’un miroir, d’un guide qui l’aidera à ouvrir et explorer les méandres de sa conscience et de ses aspirations profondes. Alors comme moi qui ai fait appel à ma petite fée, le Dirigeant devra savoir s’entourer de ce guide si précieux qu’est le coach qui l’accompagnera dans sa quête de transformation individuelle.

· Faire appel aux intelligences collectives

Dans ce monde incertain, la charge mentale des dirigeants est particulièrement élevée. J’évoquais dans mon précédent article (« Petit kit de survie pour dirigeant déconfiné ») les troubles du sommeil rencontrés depuis l’annonce du confinement par certains. Or, lorsque la charge mentale est élevée, lorsque le cerveau est littéralement surchargé, il est impossible d’avoir les idées claires et de faire les bons choix. Il est donc essentiel de s’entourer. Qui choisir ?

Plusieurs ressources sont à votre disposition et vous aurez besoin de toutes.

La première de ces ressources ce sont vos collaborateurs eux-mêmes. Les intelligences collectives doivent se mettre au service du bien commun. Co-construire un projet est exaltant. Seul on va vite, ensemble on va plus loin. Vous découvrirez grâce à l’intelligence collective des talents, des ressources insoupçonnées au sein de votre organisation. Vous définirez ensemble un cap, une vision, des façons de travailler ensemble que jamais, seul ou avec votre comité de direction, vous n’auriez pu envisager. Imaginez la puissance de toutes ces intelligences réunies. C’est bien connu : 1+1= 3.

Vous avez tout à gagner :

o Vous alléger votre charge mentale (et l’infarctus ou le burn out)

o Vos collaborateurs, acteurs de la co-construction de cette nouvelle vision, se sentiront valorisés et seront pleinement engagés dans le processus vers la réussite. Vous diminuez de fait votre turn over, votre taux d’absentéisme, votre taux AT ; vous augmentez la motivation et par voie de conséquence la productivité, sans demander à vos collaborateurs d’investir plus de temps au travail

o Vous vous démarquez de la concurrence. Vous attirez ainsi de nouveaux clients et de nouveaux collaborateurs.

o Vous contribuez à un monde meilleur

o Vous êtes un dirigeant serein et heureux

Bref, grâce à l’intelligence collective, vous instaurez un cercle vertueux au bénéfice de la réussite de votre entreprise et de toutes ses parties prenantes.

La seconde ressource dont vous aurez besoin, ce sont les experts de l’accompagnement. Ils auront pour rôle de modérer et de permettre aux intelligences collectives de se révéler. Il s’agit là d’un outil puissant mais qui ne s’improvise pas. Les professionnels de l’accompagnement sont là pour vous aider.

Il n’est pas donné à tout le monde de changer, d’oser le faire.

Dans notre nouveau monde, la résilience est une qualité primordiale. C’est elle qui vous fera vous arrêter pour enlever le petit caillou que vous avez désormais tous dans votre chaussure. La crise provoquée par le COVID 19 est ce petit caillou.

Se retrouver pieds nus, je vous l’ai dit, n’est pas synonyme de fin et on peut réapprendre à marcher. Néanmoins, on gagne toujours du temps à retirer le petit caillou avant d’avoir complètement usé notre semelle.

Alors, prêts à jeter ce petit caillou et à vous engager sur la voie de la transformation intérieure et collective ?

Je vous accompagne dans cette quête de l’ESSENTIEL, je vous aide à révéler vos potentiels et m’engage à vos côtés dans la création de changements positifs.

A bientôt,

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